vendredi 23 janvier 2015

[Chapitre 9] Sentir battre le coeur de Bogota

Bogota...

Cette ville donne des frissons. De loin, elle est terrifiante. Mafia, drogue, violences, insécurité... Portrait bien sombre d'une ville qui a pourtant plus à offrir.


J'ai rendez-vous avec Juan Paulo, un cousin d'Abel, avec qui j'ai passé une partie de la semaine en bord de mer à Coveñas. Malgré quelques difficultés pour nous contacter, rendez-vous est pris pour 14:00 en bas de mon hostel.
11:30, hostel La Pinta, quartier Nord de Bogota. Le chauffeur de taxi me dépose devant une façade quelconque, sans enseigne. L'endroit n'est pas très accueillant. Je pousse la porte. Bienvenue à La Pinta, hostel aux dortoirs cosis et dans lequel chacun fait sa vaisselle. Soit...


12:30. Le gars de la réception fournit des informations sur les immanquables de la ville a visiteur tout juste arrivé. Je m'y greffe et entame la discussion. Nous n'allions plus nous séparer pour les 36 prochaines heures (ou presque!).
C'est ainsi que j'allais parcourir la capitale colombienne en compagnie de Ken, sino-américain, de Juan Paulo et de sa copine Alejandra.

Apres un déjeuner pantagruélique pour 12000 pesos, soit environ 5€, nous prenons la direction du Musée Del Auro, comprenez musée de l'or. Incroyables vestiges d'une société lointaine, croyant trouver dans l'or le Dieu Soleil...





Pause bien méritée autour d’un chocolat chaud dans lequel faire fondre du fromage. Ça vous tente? I did it :)




21:00, Andres Carne de Res. Victoria, la cousine d'Abel, nous rejoint. Nous avions programmé cette petite virée il y a 10 jours, à Coveñas. Nous y voilà.

Impossible à décrire. A mi-chemin entre un bar, une boite de nuit et un parc d'attraction. Des créatures étranges, directement sorties d'une soirée Halloween chahutent les visiteurs. Elles n'ont cessé de dénouer le ruban de ma robe... Je vous passe le groupe de frappa-dingues porteurs de masques à oxygènes qui passent les clients au compteur Geiger (?) en rampant sur le sol!
Serrés à 4 à l'arrière du taxi









Au dernier étage, le purgatoire. On y danse la salsa, le reggae tone, le merringhe (?) et autres. Il fallait donc que je traverse la moitié de la planète pour passer une partie de la nuit en boite. Voilà qui devrait surprendre plus d'un lecteur!


Au retour, nous sautons dans un taxi, sous les conseils bienveillants de nos hôtes locaux. Il y a effectivement quelques précautions à prendre dans la déstabilisante Bogota. Mais les conseils avisés de mes guides nous permettent d'appréhender la ville sans encombre.

Le lendemain matin, nous poursuivons la visite, Ken et moi. Puis nous sommes rejoints par Juan Paulo et Alejandra. Ainsi nous feront ils visiter leurs coins préférés, leurs lieux de balades... 










Il est déjà temps pour moi de partir pour de nouvelles aventures. Direction Quito, Equateur.


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