L’après midi, nous décidons de partir à l’assaut des petites rues bordées d’échoppes. Loin de l’agitation touristique, nous découvrons l’Inde, la vraie. Des quartiers animés, vivants, dans lesquels nous prenons plaisir à déambuler. Rien n’est pareil à ce que nous vivons là. Des métiers oubliés dans des ateliers ouverts sur la rue. Ici un fabricant de lacets, là un tailleur. Plus loin, un homme re-semelle les chaussures des passants. Les étals de fruits et légumes offrent une variété de produits inimaginable : choux fleur, carottes, aubergines, courgettes, tomates… et certains que nous ne connaissons pas. Au milieu d’un carrefour, un homme vend des poulets, plus loin, un marchand pousse une charrette pleine de fruits : bananes, grenades, pommes…
La petite Marine poursuit sa découverte du monde...Chez les Ouzbékes, les tribus amazoniennes, les familles iraniennes ou encore auprès des troupeaux de zébres d'Afrique du Sud, le monde n'est jamais assez vastes. Au fil des rencontres, suivez moi hors des sentiers battus... Allons poser nos pieds ailleurs!
vendredi 30 octobre 2009
7 Septembre - Agra, l'Inde des cartes postales
"Il est des lieux mystiques que l’on espère à la hauteur de l’image que l’on s’en fait. Qui n’a pas espéré voir, un jour, cet immense édifice de marbre blanc, se dessiner sous un lever de soleil. Qui n’a pas rêvé, un jour, de parcourir le monde à la recherche de ses trésors cachés ?
La réalité est encore plus belle que tous ce qu’on peut imaginer. Aux premières lueurs du jour, le mausolée de marbre blanc s’offre à nos yeux émerveillés. Les plus belles cartes postales ne sauraient rendre intacte la beauté des lieux.
Nous avançons à pas feutrés, découvrons la magnificence des lieux, les détails imperceptibles. Le cortège des saris multicolores apporte une touche presque féerique à l’ensemble architectural. La légende raconte qu’à la mort de sa courtisane, l’Empereur voulu construire un mausolée d’une beauté égale à sa douleur. Il choisit le meilleur architecte, et fit assassiner son épouse. Ainsi, il ressentirait lui aussi, à quel point la perte d’un être cher est douloureuse, et bâtirait un tombeau à l’égal de sa souffrance.
Inde - Septembre 2009
Premier voyage, premières aventures du bout du monde...
Je vous propose un vagabondage rétrospectif, au travers de quelques photos et du carnet de voyage écris à mon retour.
Clin d'oeil à Aurélie, avec qui j'avais partagé cette mémorable aventure!
"Partir en Inde, c’est entreprendre un voyage initiatique au pays de l’humilité. Il faut accepter de perdre ses repères, remettre en question ses acquis, ses savoirs, le mode de fonctionnement de sa propre société. Là bas, tout est différent. Il faut accepter de ne pas comprendre, et prendre le temps de percer les mystères de cette civilisation deux fois millénaire."
Je vous propose un vagabondage rétrospectif, au travers de quelques photos et du carnet de voyage écris à mon retour.
Clin d'oeil à Aurélie, avec qui j'avais partagé cette mémorable aventure!
"Partir en Inde, c’est entreprendre un voyage initiatique au pays de l’humilité. Il faut accepter de perdre ses repères, remettre en question ses acquis, ses savoirs, le mode de fonctionnement de sa propre société. Là bas, tout est différent. Il faut accepter de ne pas comprendre, et prendre le temps de percer les mystères de cette civilisation deux fois millénaire."
Gwalior, nos premiers pas en Inde
"C’est ainsi que s’écoulent nos quatre heures de trajet. Nous observons les passagers. Ils sont tous installés « à l’horizontal » sur leurs banquettes, pieds nus et le sommeil lourd. Seules les deux petites françaises sont assises comme dans le métro, l’une à côté de l’autre, tentant vainement de trouver une position confortable pour dormir. Les petites filles modèles partent en voyage ! A un arrêt, un indien compatissant nous montre un compartiment libre, dans lequel nous prenons la pose indienne : avachies sur les fauteuils un peu fermes.
Le trajet est long, très long.
Devant nous s’offre un paysage étonnement verdoyant, et désespérément plat ! Les abords des gares n’inspirent pas la richesse, mais après tout, on s’y attendait. D’immenses décharges à ciel ouvert s’étalent le long des voies, dégageant une odeur parfois insupportable. Nous ne disons rien, exténuées par plus de 30h de voyage.
Pensant arriver à Gwalior, notre première étape, nous nous levons, chevauchant notre fidèle sac à dos. Pas de chance, l’arrêt est encore loin, très loin. Et nous passons les 45 dernières minutes debout, au milieu du couloir. Un peu godiches les deux françaises.
Nous y sommes enfin. Gwalior, première étape de notre périple.
La réalité nous a vite fait revenir sur terre.
14h, nous descendons enfin du train, après près de 36h de voyage. La France nous paraît déjà loin.
Premiers pas en Inde, la vraie. A peine dehors, nous nous retrouvons au milieu d’un carrefour, tumulte virevoltant, concert de klaxons, véhicules en tous genres.
Sur la route, devant nous, voitures, rickshaws, charrettes, camions, vaches… tout ce petit monde avance pétaradant.
[...]
"Rassasiées, et surtout antipaludées, nous partons à l’ascension de notre premier fort. Sous un soleil de plomb, nous gravissions le petit kilomètre qui nous sépare du sommet. Des touristes indiens, venus en nombre, prennent des photos à tour de bras. L’immense forteresse ceinte d’une frise bleue, verte et or s’ouvre sous nos yeux ébahis.
Au sommet, des enfants nous demandent de les prendre en photo, ravis de voir ensuite les clichés. Il y a plus de monde derrière l’objectif que devant !
Depuis la veille, nous avons fait d’énormes progrès avec les enfants. Il faut dire que le Routard nous a été d’un grand secours, puisqu’il y est écrit « Ici, des enfants vous tendront volontiers la main sans attendre quoi que ce soit en retour ». Pauvre gosse, hier, nous l’avons congédié sans compassion…"
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