Imaginez un village hors du temps, perché dans la montagne à 1100m d'altitudes.
Ce dimanche matin, nous partons en vadrouille. La matinée a pourtant mal commencé. Un détour pour récupéré de l'argent "au cas où...", plus d'essence dans la voiture puis une crevaison. Enfin on se met en route. 2h30 d'autoroute plus tard, nous bifurquons pour s'enfoncer dans la montagne. Je laisse le volant à mon partenaire de crapahutage. La 206 s'enfonce dans la montagne, destination Nokhur. La piste est tortueuse, serpente dans la montagne, sillonne dans les roches mises à nue par des millénaires d'érosion. Mais la civilisation reprend ses droits, grignote peu à peu ces territoires hostiles. Bientôt la route sera plane et bitumée, les bulldozers en ont fait le serment. Ils s'activent à éclater les roches récalcitrantes qui se dressent encore sur le chemin, pour peu de temps.
Nous croisons quelques véhicules sur l'unique piste qui conduit au village. Bientôt les premières maisons en pisé apparaissent. Toutes les difficultés du trajet s'estompent à la vue de l'endroit, ceint de quatre montagnes et d'une fertilité déconcertante. Qui aurait pu croire qu'un endroit apparemment si hostile serait un tel lieu de verdure. L'eau est portant rare, mais suffisante.
L'autosuffisance a permis au habitants de rester en autarcie. Les unions se font au sein de la communauté et la consanguinité n'est jamais très loin... Les habitants cultivent une architecture spécifique et recherchée, conférant un charme indéniable au lieu. Je vous laisse le découvrir par vous même...
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Vendeurs de plantes médicinales et autres remèdes naturels |
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Fleurs de grenadier |
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Une épicerie |
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Celui-ci n'ira pas plus loin... |
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Cimetière |
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Tombe et épitaphe rédigé en farsi |
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Steppes d'Asie Centrale |