jeudi 26 juillet 2012

Survol de la Cappadoce en Ballon...

Survoler la Cappadoce en Montgolfière, une expérience haute en couleurs et en reliefs. Départ à l'aube, à l'heure où poind le jour, où les teintes orangées envahissent la montagne. C'est aussi l'heure à laquelle le vent est le plus faible, condition idéale pour planer au dessus des crêtes et des vallées remplies de cheminées de fée...

Rendez vous à 4h30 du matin, petit dej' express et zou... embarquement immédiat!




Uçhisar, vu du ciel



La vallée de l'Amour (cherchez pourquoi...)






Après plus d'une heure de vol, il est temps de retrouver le plancher des vaches!


Coupe de Champagne (coupée au jus d'orange pour ceux qui n'aiment pas nature, étrange mais pas mauvais!)



Petit coup de pouce pour le rangement de la toile: sauter sur le sac pour évacuer l'air!


Et juste pour leur faire un petit coup de pub: butterfly balloons à Göreme, très pro, sympatiques et agréables à souhait. A recommander chaleureusement!

Uçhisar - Cappadoce








Descripif à venir...



mercredi 25 juillet 2012

Dovlet, le chameau débile...

L'Histoire, ça va un peu, mais j'en connais un qui ne court pas après les vieilleries. Je n'ai pas fait les présentations?


Voici Dovlet, mon camarade qui m'accompagne depuis Ashgabat jusqu'à Paris (mon amour pour les chamaux est intarrissable!). Donc voilà, nous allons parcourrir un bout de chemin ensemble. Ses papiers sont en règle, normalement ça ne devrait pas poser de problème a la douane.


Dovlet, le chameau débile...
Par contre, le garçon, on peut pas dire qu'il soit très fut-fut (en même temps, n'oublions pas que c'est un chameau turkmène...). A peine avait-il mis le nez dehors, à Pamukkale, que ce crétin se jetait dans l'eau, juste avant une cascade! j'ai juste eu le temps de lui courrir après. Un instant d'inatention et le petit n'aurait jamais vu Paris...









Pamukalle, le chateau de coton

Etape initialement non-prévue au programme, me voilà à Pamukkale, "le chateau de coton". Etrange endroit...
Allons donc mettre nos pieds ailleurs...



  
Indice n°1: le site se visite pieds nus (coussinnets sensibles, s'abstenir... jsuis décidément pas de la tribue des nus-pids moi!)

Indice n°2: ce n'est pas la mer, et pourtant... on s'y baigne (à condition d'avoir compris qu'on venait là bas dans ce but et d'avoir pris son maillot en conséquence, sinon ce sera bain de pieds. Toute ressemblence avec un fait ayant existé serait tout à fait fourtuite, bien sure!)
 

 Vous voilà à Pamukkale, des sources chaudes (38 degrés) qui dévallent une coline et y déposent, depuis des temps imémoriaux, des couches de calcaire. Depuis toujours, les curistes viennent s'y baigner.


D'ailleurs, les romains avaient compris l'importance du lieux et y établirent une cité, Hierapolis, dont il reste d'impostants vestiges, très bien conservés malgré les tremblements de terre réguliers qui secouent la région.



Izmir, l'omniprésence de la mer

Izmir, jadis Smyre, est une cité moderne et dynamique. Elle n'en perd pas pour autant le charme d'une cité balnéaire, construite au bord d'un golfe. Et pour traverser la ville d'un bout à l'autre, on saute dans un ferry... Pas d'embouteillage (mais parfois un peu long quand on ne connait pas les horraires!)

Il ne reste plus grande chose de la riche histoire de Smyre. Izmir est ancrée dans le XXIème siècle. Deuxième port et troisième ville du pays, la ville ne cesse de grandir, de façon pas toujours très ordonnée, mais qu'importe!


Après une visite de la ville, je regagne le bazar. Je ne me lasse pas de ces ruelles colorées, vivantes, où vibre lâme d'une ville. Echopes dédiées au cuivre, aux bijoux, mais aussi aux légumes ou aux produits d'entretien. On y trouve de tout.





Au retour, sur la promenade en bord de mer, la tour de l'Horloge. Pas très local pensez-vous? Normal, c'est un cadeau de l'Empereur Guillaume II!


lundi 23 juillet 2012

Ephèse

Pour ces premières heures en Turquie, à peine descendue de l'avion, Ulas m'embarque pour une visite de la cité antique d'Ephèse.

Devenue capitale de l'Empire romain d'Asie, Ephèse était l'un des plus grand ports de l'Empire, derrière Rome et Alexandrie. La cité qui se développa alors était puissante et riche. Elle comptait quelques 200 000 habitants


A la même époque, la ville joue un rôle important dans la chrétienté naissante. Saint Jean et la Vierge Marie y passent une partie de leur vie (nous ne sommes pas allé leur rendre visite, mais on peut visiter la Maison de la Sainte Vierge).

Le théatra Antique pouvait acceuillir jusqu'à 24 000 visiteurs. A l'époque s'y déroullaient les disours politiques, mais aussi des combats de gladiateurs! Il est magnifiquement conservé, et acceuille encore quelques concerts.


Allez, je vous offre une rapide balade entre les ruines de la cité. Pensez à votre chapeau, l'ombre se fait rare. l'Histoire, ça se mérite!








En route pour la Turquie

Dix jours, ce sera de toute façon bien trop court pour parcourir un aussi grand territoire... Alors un peu d'humilité, sautons de ville en ville pour en apercevoir paysages, coutumes, monuments et art de vivre.



Quand je ferme les yeux et que je pense à la Turquie, j'imagine Sainte Sophie au lever du soleil, une mer azure que surplombent des colines plantées d'oliviers, des bazars pleins de tapis, d'odeurs, d'épices, d'orfèvrerie. 
Il y a d'autres choses auxquelles je ne pensais pas et que je vais découvrir. Ces ruines antiques de cités greco-romaines, qui survivent au temps et s'accrochent à l'espace, des reliefs déchiquetés, rongés par l'érosion, des églises troglodytes sur les plateaux anatolyens. C'est un peu de tout cela que je vais chercher à travers ce voyage. Et aussi, j'espère, quelques restants de ces routes de la soie que je traque religieusement depuis mon départ mon l'Asie Centrale...
Encore et toujours des rencontres, que j'espère riches et variées, des retrouvailles de camarades de promo dans les villes qui sont leurs, des découvertes et des grands moments faits de petits riens...



En route pour de nouvelles aventures!

Vous n'imaginiez tout de même pas que ce carnet de voyage allait s'arrêter ainsi, sur un simple mot de la fin? Que j'allais sagement reprendre l'avion direction Paris?
Voici donc le progrogramme du mois à venir.

Après 10 jours à travers la Turquie, je vous embarquerai pour une épopée ferroviaire à travers l'Europe de l'Est.

Agrandir le plan
Istanbul, Sofia (Bulgarie), Bucarest (Roumanie), Budapest (Hongrie), Vienne (Autriche), Prague (République Tchèque), Cracovie (Pologne), Berlin puis Düsseldorf (Allemagne)et enfin Paris, avant l'arrivée en gare de Faremoutiers-Pommeuse, petit village de Seine et Marne.

La fin de l'aventure



-- FIN --


Ainsi s'achèvent 13 mois passés au pays du mouton boulli... Une expérience jalonnée de hauts et de bas, une expérience unique dans un pays suprenant, parfois déroutant. Des moment uniques, mais surtout partagés. Le TKM, c'est avant tout une aventures humaine. Une petite pensée pour celles et ceux qui ont participé à cette aventure, pour ceux qui sont partis mais surtout pour ceux qui restent!

A bientôt dans d'autres contrées...

dimanche 22 juillet 2012

Une histoire de chameau...

Les grandes histoires sont faites de petits rien...
Un dimanche après midi, en route pour le lac de Goeke Dope, agréable plan d'eau propice à la baignade. Dernier dimanche avant le départ...


Sur le bord de la route, il était là, il m'attendait. Ca sonnait comme une évidence.


Une presqu'embrassade (je me suis retirée dejustesse), une photo pour la route. Et zou, ainsi s'achevait notre très courte idylle!


Tapis Turkmènes...

Tapis, tapis... vous avez dit tapis? "J'aime pas les tapis". Bah oui, bien sur... Après avoir rabaché je ne sais combien de fois que je ne rapporterai pas de tapis, une mouche m'a piqué: j'en rapporte trois...(*)!

Au Turkménistan, le tissage du tapis est une tradition millénaire. Depuis toujours, ils ne sont pas considérés comme un simple objet de décoration que l'on pose au sol. Nés dans l'ancien Turkestan Oriental, aujourd'hui l'actuel Turkménistan, l' ouest de l'Afganistan, le nord de l'Iran et le sud de l'Ouzbekistan, le tapis est la mémoire du passé. Il retrace la mémoire de ce peuple de nomades depuis les IIèm-IIIème siècles.

Le tapis marque le temps, les saisons, la position sociale. Il est l'espace où l'on mange, où l'on prie, où l'on dort. Losqu'il n'est pas au foyer, il est à la fête et participe aux évènements importants qui marquent l'histoire de l'Homme: naissance, mariage, décès. Saviz vous que les mariées turkènes arborent un tapis sur leur tête au moment de leurs noces?

Erigé au tite de symbole national et d'unité des peuples, le tapis fait partie des fiertés de la nation. Les motifs, appelés Gul ou Goel, représentent les 5 régions du Turkménistan.


ils étaient d'usages mutliples: tentures murale, revêtement de sol... Faciles à transporter, isolants et fabriqués à partir de laine de chameau, de mouton ou encore de soie, ils étaient répendus dans toute la région du turkestan ().

Ils portent le titre générique de tapis de Boukhara, mais leurs motifs sont spécifiques à chacune des régions. On les reconnait aux Goël turkmène, ces "logos" caractéristique de leur région de production.
Les tapis ci-dessous sont tous en soie, tissés à la main. La couleur rouge est traditionnelle, mais d'autres teintes sont disponibles. Les tapis en soie changent de couleur suivant le sens, mais aussi suivant la luminosité. Simplement somptueux!







(*): Un grand merci à Marine, Gilles et Thierry qui m'ont filé un sacré coup de pouce dans l'épopée tapis!!