jeudi 23 janvier 2014

"Ladies and Gentlemen, your attention please..."

"Ladies and Gentlemen, your attention please..."
"Nous amorçons la descente vers l'aéroport de Paris Charles de Gaulle. La température extérieure est d'un (petit) degré, un épais brouillard recouvre la piste"
... Super ...

La nuque ankylosée, les yeux dans la brume, j'émerge doucement. Cette fois, l'aventure est terminée. Retour au bercail. L'hiver, la froidure, la pluie, la nuit, le boulot, Dampierre. Elle est pas cool la vie?

Il y a une poignée d'heure, nous faisions escale en Ethiopie. 3h dans un aéroport incroyable, au sens étymologique du terme. In-croyable. Un boyau nourri en son centre d'une poignée de boutiques plus ou moins désœuvrées, vendant de l'artisanat local (ou pas), des chocolats, des couettes, du parfum, des extensions de cheveux, des cigarettes... et pris d'assaut pas des hordes de chinois. La roue du développement tourne. Ici ce sont les chinois qui investissent dans l'industrie et l'agriculture, bénéficiant d'un faible coût de main d’œuvre et de conditions rentières ultra avantageuses. Quant aux retombées économiques pour le pays d'accueil, j'ai envie de dire... Jocker!

Nous avons essayé de tenter un restaurant "local", sans table attitrée, au menu incompréhensible. Le goût de l'aventure? Malheureusement, paiement en espèces uniquement et nous n'avons pas assez de dollars en poche. On file à l'anglaise avant même d'avoir commandé, mis en alerte par des italiens volubiles voulant règler leur pizza...par carte!
Pour occuper notre virée éthiopienne, on se met en quête de cartes postales, plus vilaines les unes que les autres. Entre un portait de guerrier effrayant, une photo d'un lac découpée de biais et une icône du christ fluo ultra kitsch, vous optez pour quoi? Allez, hop, achetée-rédigée-envoyée. Ou plutôt, déposée dans la boîte aux lettres, qui déborde de courriers faute d'être vidée régulièrement. On parie, elle arrive quand la carte?

Salle des pas perdus, encore une heure avant le vol. On se repasse les photos dans l'appareil, on rembobine le voyage.

... Blyde River Canyon, randonnée tombée à l'eau pour cause de brouillard. Baignade sous la cascade avec Sylvain et Adeline deux français rencontrés la veille dans une cité d'orpailleurs. Pique Nique au bord du canyon, sur un promontoire rocheux à 200m du sol, si peu! Mais quelle vue imprenable, un paysage de carte postale illuminé par un ray de lumière

... Parc Kruger... Les zèbres, les giraffes et le léopard. Mais tout cela, lecteur, tu le sais déjà! Notre nuit en tente safari au milieu de la savane, nos barbecues délectables et nos attaquent de singes.

... Swaztiland... Dernier royaume autocratique d'Afrique. Un minuscule pays qui nous gratifie de deux tampons supplémentaires sur le passeport, de centres commerciaux incroyables et de quoi acheter de la viande pour les BBQ à suivre

... Hluhluwe (à prononcer Chouchoulé, ça ne s'invente pas!), premiers pas dans une réserve. Premiers rêves agités, premières rencontres mémorables

... Santa Lucia ... Les blancs réveillonnent le 31, les noirs se regroupent sur la plage, par milliers, le 1/01. Mais d'où peuvent-ils bien arriver tous ces gens? Il n'y a qu'une route, ils sortent des voies de terre battue qui s'ouvrent sur la voie asphaltée. Une marée humaine, véhiculée, sur-aglutinnée dans les bennes des pick up.
Pour nous, ce sera un réveillon ...pas terrible dans un restaurant italien minable et hors de prix, passant une musique des années préhistoriques.
Après midi plage, baignade et coups de soleil dans l'océan pacifique. Beau temps belle mer comme on dit. La loose pour faire les courses avant de partir. 1er janvier tout est fermé. Youp youp!

...Drakensberg Mountain... le trajet qui n'en fini pas sur la piste au milieu de rien
La montagne, le brouillard, les perspectives de randonnées qui s'évaporent. Et puis non, on y va quand même. Trempés, mouillés...Et puis on capitule, retour au chalet. Opération salade tomate-oignon (notre refrain du séjour, à peu près tous les midis!). Et pour innover et jouer aux aventuriers gastronomes, ce sera "pain perdu" en pleine montagne. Les séries béninoises pour faire passer le temps, le générique débile mais qui reste dans la tête "Je suis immigré, je viens d'une autre contrée"

... "Mesdames, Messieurs, nous amorçons notre descente sur l'aéroport de Johanesbourg". On récupère la voiture. Premiers kilomètres à gauche. Les essuis glaces qui se déclenchent dès qu'on veut mettre les clignotants. "P***** c'est casse pied ce truc".  "Attention, roule à gauche". "Ah zut, c'est où la voie?"

... "Nicolas, t'aurais pas une valise à me préter stp?" Jeudi 26/12 11H30, notre vol est à 22h. En retard? Non, même pas!

Et voila. Fin du voyage, fin du récit.
Merci à Nicolas pour cette équipée efficace et agréable.
Merci à toi lecteur d'avoir suivi ces aventures par mails interposés. Si tu es sage, tu auras peut-être droit à quelques photos (une fois que j'aurais fais le tri, et il y a du travail!)

Rendez vous pour de prochains crapahutages, destination encore inconnue (mais déjà plein de projets en tête, on ne se refait pas!)

Garde-manger et règne animal

Mardi 07 Janvier, Parc Kruger

La traque continue. Le regard scrute les fourrés, balaye les herbes hautes, deshabille les arbustes. Il me faut ce gros chat tigré. Je veux voir un léopard. J'en rêve la nuit, il est là, devant moi. Il me regarde avec ses grands yeux dessinés au khôle.

Le spectacle de la nature se déploie devant nous. Les baboins à tête de chien, les petits singes vervet. On les trouve partout, rieurs, joueurs. Sous la pluie, ils attendent la fin de l'ondée comme on attend le bus, en groupe au bord de la route. Les mamans portent leur petit sous le ventre, pendant que les grands frères se chamaillent gentiment.
Parfois, surt le bord de la route ou au milieu de la piste, un géant semble sortir de nulle part. Balourd, les oreilles au vent, le grand pachyderme joue de la trompe pour se nourrir, communiquer, se laver, se grater. Etrange appendice aux fonctionnalités multiples. Ses longues défenses ajoutent encore à sa puissance. L'éléphant d'Afrique à une prestance que son congénaire d'Asie peine à égaler. Ses immenses oreillent ventilent à tout va, pour contrer l'étouffante chaleur de janvier.
En reine de l'élégance, j'ai nommé la giraffe. Perchée sur ses longues pattes, tenue de soirée de rigueur, elle déambule dans la plaine. Quand par chance elle se trouve à quelques mètres de la voiture, elle nous illuminé de sa grâce. Sans conteste la reine de ces contrées, si calme et pourtant si vive.
Plus jovial, parce que plus farfelu, plus anticonformiste, le zèbre joue des raillures pour faire la nique à ses prédateurs. Qui saurait où donner de la tête dans un tel pyjama? En groupe, ils donnent l'impression d'un caléidoscope infini, graphique et psychadélique. Ces équidés sont souvent accompagnés de gnous, drôles de créatures sans style, un peu démantibulés, plutôt vilains en fait!
Au titre des terreurs de la savane, je vous présente la hyène. Championne du camouflage (et du rire narquois), elle rode le dos courbé en quête de sa proie. Mais quand, sur un bord de route, nous avons vu ses bébés, jolie progéniture au pelage soyeux, on s'est dit que la nature était vraiment ingrate!

Je pourrais aussi vous parler du blaireau, qui en pleine nuit est venu jouer du tamtam sur notre poubelle, alors que nous dormions sous une tente au milieu de la réserve. Le bougre, à grands renforts de tambourinage, est parvenu à filer avec nos ordure... Et puis il y a aussi les rhinocéros, blancs ou noirs, créatures préhistoriques ou les innombrables oiseaux aux couleurs chatoyantes. Effectivement, je pourrais vous parler de tout ça, mais je cains de perdre le fil...

Garde-manger. Les impalas, de la famille des antilopes, sont partout. Ils ont quelque ressemblance avec nos biches, mais leur corps plus frèle encore, leur hyperproximité, leur vie de groupe, leur hiérarchie, tout cela leur donne un charme fou!
Justement, il n'y a pas qu'à nos yeux qu'elles ont de l'attrait ses petites bêtes. Elles sont le garde manger préféré des léopards et des lions. Qui dit impala dit...hum...peut être gros chat!

La traque continue...
A force de chercher, les roches se transforment en sylhouette félines, les feuilles mortes en carcasses d'impalas à la cime des arbres. L'imagination voit le graal même quand il n'y est pas...
Soudain, il est là. Le léoprard que j'attends depuis le début du séjour. Les innombrables heures passées à le chercher. Plusieurs voitures sont déjà arrêtées au bord de la route. Après quelques minutes à le chercher, il est là, couché dans l'herbe haute. Il nous offre son plus beau profil, puis sa bouille de face. Enfin, il se lève, se déplace de quelques mètres et se roule dans l'herbe. Qu'il est beau, Léo!

Déjà l'heure de quitter le parc. Dans nous souvenirs des images et des sons mémorables... De quoi alimenter encore de belles nuits et autant de songes!









 

Safaris et compagnie

Lundi 05 janvier 2014, attaque subite  de singe

18 :30, nous rentrons d’une journée de safari. La pluie s’abat sur la savane. Malgré nos effort, nous n’avons pas vu de léopard. Il était pourtant tout proche... D’autres explorateurs nous l’ont signalé. A 1,3km dans un arbre sur le côté gauche de la route. Rien. On a observé un à un chacun des arbres, rien. Je veux voir un chat, un gros chat tâcheté... Mais ce ne sera encore pas pour aujourd’hui.
La journée a pourtant commencé en fanfare. 4 :20, le réveil sonne. Nous avons rendez vous avec deux rangers pour une marche matinale de 5 à 8 :00. Nous montons dans un 4x4 safari, 9 places, que nous partageons avec un couple de hollandais habitant à Londres. Elle travaille dans une entreprise suisse de prospection pour sites pétroliers offshore. Ils viennent passer 3 semaines en Afrique du Sud, du Cap à Johnesbourg, gros programme, chargé en kilomètres !

A peine sortis du camp, nous tombons nez à nez avec un groupe de chiens sauvages. Des cabots au pelage couleur camouflage et aux petites oreilles rondes. Une meute d’une quinzaine d’individus, plus vilains les uns que les autres ! A quelques encablures, sur notre gauche, il se lève nonchalamment et s’éloigne en rugissant. Un lion, le roi des animaux, dans toute sa splendeur. Crinière au vent, brushing impeccable, il a de la classe l’animal ! La matinée s’annonce forte en émotions… S’en suivent 3 heures de marche à travers les fourrés, jusqu’à atteindre une colonie d’éléphants. Les deux rangers nous présentent la faune et la flore, titillent les araignées, asticotent les termites, nous font goûter des fruits sauvages (plus mauvais les uns que les autres !).





Déjà l’heure du retour et de la sieste de 9h30 ! Trois heures à larver plus tard, un barbecue royal et quelques litchis, nous reprenons la route. Il est 13h30, nous avons 5 heures devant nous…

Safari… safari… Lion, léopard, buffles, éléphants, rhinocéros. Les « big five » comme on les appelle. N’oublions pas tous leurs collègues, tout aussi intéressants : girafe, hippopotame, babouins, gnous, antilopes de tous poils. La veille du premier safari, quelle montée d’adrénaline. Tous ces animaux, si proches. Leurs cris qui fendent la nuit, le mystère qui les entoure, l’imagination qui galope. Les rêves qui prennent vie. Il fait nuit noire. « Un animal droit devant », réveil des troupes en sursaut. La réalité est rattrapée par mes songes. J’ai réveillé toute la maisonnée en levant l’alerte sur l’animal imaginaire. Au même moment une bête, bien réelle, nous comble de son grognement : hyène ? lion ? Nul ne sait…
Depuis, nous les avons presque tous vus. Tous, sauf les félins qui nous narguent. Léorpard et guépard se jouent de nous. Il nous reste 2 jours pour leur mettre le grappin dessus. Ne désespérons pas…
Pour l’heure, retour au camp. Les consignes sont claires, retour impératif pour 18h30. Trois minutes avant l’ultimatum, nous passons les portes. Arrivés à notre tente safari, nous constatons que nous avons été victimes d’une attaque de singe, les babouins sûrement. Au travers les grillent qui entourent le garde-manger, ils ont vandalisé le carton contenant les litchis, déchiqueté le paquet de pain de mie et explosé la boîte à œufs. Un carnage ! Il nous reste à pleurer les délicieux fruits exotiques dont ils se sont emparé et à nettoyé ce qui doit l’être. Fichus Monkey !

Afrique du Sud, quand tu nous tiens....


Comme tout voyage qui se veut exotique, il a son lot de rebondissements, imprévus et autre moments de perditions... Te connaissant, lecteur, je sais que tu attends avec impatience le récit de ces buzeries (ou Marinades, comme reconnaitront certains!).

Buzerie n°0 : prendre le départ avec une otite virant sur l'angine, à deux doigts de la pneumonie... Allez, c'est à peine exagéré mais avec 12 heures de vol à l'air asséché et d'innombrables pas-perdus dans les aéroports, ça vous soigne pas un rhume ça! Merci Humex, qui a sauvé mes vacances!

Buzerie n°1 :
s'imaginer que partir en Afrique du Sud signifie nécessairement partir au soleil... Loupé, il pleut (et pas qu'un peu!). Mon k-way m'attend sagement à Paris, dans mon armoire. Remarquez, il est au sec, lui!
Et qui avait mis au programme des deux premiers jours de grandioses randonnées dans les reliefs escarpés du Darkensberg? Des paysages à couper le souffle...noyés dans un épais brouillard? Du coup, le tandem d'aventuriers s'est tout de même lancé à l'assaut des chemins, trempés jusqu'à l'os dès la première demi-heure. Visibilité zéro, dommage, ça aurait pu être très très beau!
Nous avons donc terminé l'après midi devant TV5-Monde à regarder des séries béninoises...

Buzerie n°2 : Partir sans GPS.
Voyageur organisé, Nicolas a imprimé tous les itinéraires Google Maps entre chacune de nos destinations. Il a également acheté une carte routière du pays (pour l'échelle, on aurait eu du mal à trouver plus grand, mais c'est tout ce qui se faisait à la librairie).
Après déjà 4h de voie rapide, c'est au tour de Schoumimi de prendre le volant sur les petites routes. Au rond point, à gauche. Allez zou... Ensuite, on ne sait pas bien ce qui s'est passé. La route passe de l'asphalte à la rocaille, puis à la terre battue. On avale les kilomètres à une allure folle. 60 km/h sur la piste, à slalommer entre les nids de poule et les saignées, à éviter les chèvres et les bambins.
Enfin, quand même, ça fait long cette piste non? On n'en voit pas le bout.
D470? Euh, c'est plus la D618?
Zut, on est où là? C'est pas écrit sur la carte.
     Marine "On ne peut pas se tromper, il n'y a qu'une route, c'est forcément la bonne".
     Nicolas "enfin, quand même, on pourrait ptèt demander aux gens?"
     Le "gens" en question : "oulala... Santa Lucia? It is very far away..."
     Marine "far away comment?" Et là il nous montre où on est sur la carte, enfin à peu près car on ne sait pas trop où on peut bien être... Le drame, pas du tout sur le bon chemin!
     Le monsieur : "follow me"
Et nous voilà lancés pendant près d'une heure et demi sur une piste qui cavale dans les montagnes, à n'en plus finir. 17h, la nuit tombe dans 1h30 et on est toujours au milieu de rien.
     Nicolas "On va pouvoir essayer le concept de "J'irai dormir chez vous" "
On est à ce moment au grand milieu de nulle part, les montagnes s'étendent à perte de vue. Les versants sont parsemés, ça et là, de rondavelles, les maisons traditionnelles. Il y a plus de vaches que d'habitant. L'image de l'Afrique, verdoyante, qu'on imagine. Et nous y sommes. Bien dedans là d'ailleurs. P***** mais on est où???
     Marine : Allez, on croise les doigts, il va peut être y avoir une route bitumée au prochain carrefour?
Toujours pas de route bitumée. Deuxième, première, ça monte, rétrograde, le trou. Aïe, la suspension. "Attention la vache!" "La chèvre". "Un vélo en sens inverse". "Roule pas tant à gauche, le fossé!".
Et enfin, nous y sommes. Notre sauveur du jour nous a conduit sur la High Way. il reste encore une heure de route mais nous y sommes presque. Échange de numéros pour s'assurer que nous arriverons sains et saufs.

Voilà les premières buzeries de ces trois premiers jours. Prometteur n'est-ce pas?
Arrivés à Sainte Lucie, il fait 25 degrés et du soleil. Demain plage et rencontre avec les hippo...

La vue...sans la vue!
Carnet de sécurité : à renseigner avant tout départ en treck et à signer au retour

La vue...le jour du départ :(

Notre camp


31/12/13... 28° et plage de sable fin



Dernier coucher de soleil de 2013



Virée dans le désert... Dunes, sable et soleil :)






Doha, 5 Octobre 28 degrés... Tout va bien!

Rendez-vous est pris, presque sur un coup de tête. Dans 15 jours, direction Doha, au Qatar. 
Une famille d'adoption, au grand coeur, m'attend sur place. Une tribu alsacienne rencontrée au Turkménistan qui s'est envolée pour de nouvelles aventures au Qatar. Aventures professionnelles et personnelles, culturelles et dépaysantes. Doha, cité sortie de nulle part, apparue en plein désert. Ces immenses buildings ont remplacé un village de pêcheurs. Qui pourrait croire ce à quoi ressemblait Doha il y a 20 ans?

Quelques jours avant mon départ, Envoyé Spécial proposait un reportage sur le Qatar. Un pays qui faisait simultanément les gros titres des journaux en raison des scandales à répétition dans le BTP sur le traitement des ouvriers... Ca me fait doucement sourire, le coup de la vierge effarouchée : comment le Qatar a-t-il reçu la coupe du monde de football? Elles ont bon dos de s'indigner, les puissances européennes...

Doha, cité en construction sortie de nulle part, temple de l'hyperconsommation et d'un puritanisme d'opérette. Étrange mélange! Intéressante découverte, très agréable pour une poignée de jours. De là à y habiter, je dois dire qu'il y a un frein rédibitoire : les restrictions à la libre circulation des personnes

Nous sommes allés vadrouiller dans le désert en 4x4, sortie bien loin des sentiers battus. Incroyable sentiment de liberté. Des dunes à pertes de vue, un soleil sans égal et une mer chaleureuse... Je suis rentrée avec des souvenirs plein la tête, un incroyable dépaysement! 

Ici c'est maintenant vraiment l'hiver, bien loin du climat clément du Golfe... 


Vue de la Corniche

Musée des Arts Islamiques à la tombée du jour

Souk de Doha, artificiels et presque vrais!

Doha Business Center

Un Qatari (et non une femme en robe!)

Chantier éternel