vendredi 23 janvier 2015

[Chapitre 8] En route pour la zona cafeteria

Lundi 05 Janvier 2015, 18:00.


Aéroport de Bogota. Je suis en transit pour une heure de demi. J'ai seulement oublié d'anticiper qu' 2500m d'altitude je ne suis définitivement plus sur la cote caraïbe. Vêtue d'un débardeur et d'un short, je m'avance sur le tarmac. Il fait 7 degrés dehors. Pas chaud, il faut bien l'avouer...
Deux heures plus tard, j'atterri a Pereira, où m'attendent Abel et Andres, son frère. J'y retrouve avec plaisir toute la famille Arias.

J'allais passer ici deux jours, en compagnie d'une famille formidable.

Andres, bout en train aux traits rieurs, papa d'un petit Santi (Santiago de son prénom) qui allait nous accompagner toute la journée du lendemain. Il y a aussi Marina, la tante qui partage son temps entre Pereira et Miami. Les deux "Marinas" allaient former un super tandem pour ces deux jours.
Retrouvailles avec les parents également, Abel et Elisabeth. J'avais fait la connaissance de toute la famille Arias à Coveñas, la maison de bord de mer. Je les retrouve chez eux avec plaisir.


Mardi 6, balade dans les montagnes alentours. Les paysages de moyenne montagne sont vraiment plaisants. La température est idéale. Nous partons a la découverte d'une cascade, perdue en pleine jungle dans un charmant parc naturel. Apres une heure de marche à travers une végétation luxuriante, nous sentons la fraicheur de la cascade, perchée à près de 30m de haut.

Abel : "Allez, à l'eau!"
Marine : "C'est une blague?"
Marina : "Come on girl! It is good for the skin!"
Marine : "bof..."






Et voilà comment je me suis retrouvée a patauger dans une eau a 14 degrés, par 30 degrés dehors. Complètement transie, je suis sortie de l'eau une fois les photos prises. Faut pas exagérer tout de même :)

Le soir même direction Santona, charmant village typique niché au fond d'une vallée. Apres 1:15 de route, nous arrivons à l'hôtel.

Alors que nous observons la quiétude de la nuit, une lueur se distingue à l'horizon, derrière un sommet. La lumière se fait plus intense, tel un projecteur. Les secondes s'égrainent. A l'instant qui suit, l'astre lunaire apparait et se hisse par-dessus le sommet. A vive allure, la lune prend place dans le ciel. On distingue ses aspérités, chaque aspect de son relief. Elle est impressionnante et rayonne dans la nuit noire.





Le lendemain matin, pré-petit déjeuné gargantuesque. Raul, le papa d'Ana, a apporté des fruits, pour m'y faire goûter. Des mangues, des mandarines du jardin, une guarabana (ou quelque chose comme cela), et un autre fruit au goût de poireau. Tu imagines bien, lecteur, que ce dernier n'a pas retenu toute mon affection!


La nuit a été inconfortable. Le matelas était dur comme du bois, j'étais surtout gelée. Salento se trouve en pleine montagne et ma polaire et mes chaussettes n'étaient pas de trop...


Vallée de la Cocora. Rappelez-vous la Suisse : vallées, vaches et glaciers d'altitude. Jusqu'ici vous visualisez? Il ne vous reste plus qu'à ajouter quelques palmiers et vous voilà a Cocora!

S'en suivent quelques heures de grimpette sur un versant verdoyant jusqu'à un mirador offrant une vue imprenable. Il est plus de 15:00, je suis affamée.





Retour au village pour déguster une trucha, comprenez une truite. La spécialité de la région!




Il est bientôt l'heure de regagner Pereira. J'embrasse une dernière fois les parents d'Ana. Nous nous serrons à 4 à l'arrière de la voiture. Il nous reste 1:30 de route. Demain matin, je m'envole pour Bogota.


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