Le soleil décline vers le lointain. Les dunes s'ornent d'ocre beige, virant parfois sur l'orange. Les bergers battent le rappel de leurs troupeaux de chameaux.
La nuit est dangereuse dans le désert. Guépards et loups rodent à la recherche de leurs proies. Il y a aussi des brigands, attirés par les trésors transportés par des marchands venus de toute l'Asie Centrale.
La nuit est dangereuse dans le désert. Guépards et loups rodent à la recherche de leurs proies. Il y a aussi des brigands, attirés par les trésors transportés par des marchands venus de toute l'Asie Centrale.
Nous sommes peut être en 1670, peu ou proue. Timur a fait la route depuis Kashgar, en Chine. Il y a là-bas un grand marché et des soieries réputées. Sa peau brunie par le soleil laisse apparaître de petits yeux rieurs, à la forme allongée.Il a fait de sa vie une transhumance. Voilà quatre ans maintenant qu'il s'est lancé dans cette épopée, revenant chaque fin de saison dans son village natal. Il a repris la route il y a 3 mois, tout juste après les dernières neiges. Il a traversé les montagnes jusqu'à la vallée de la Ferghana, en territoire ouzbèke. Il a ramené de Boukhara quelques tapis, qu'il espère revendre à Istanbul Généralement, les marchands ne partent pas si loin. Mais Timur est audacieux, curieux du monde qu'il l'entoure.
Il a marché toute la journée a travers le désert. Son cheval est chargé de marchandises. Tous deux sont épuisés. Le Caravansérail parait encore loin.
Telle une citadelle perdue dans l'immensité, ses formes se fondent dans la nature. Timur sait qu'il trouvera ici le gite, le couvert et surtout la sécurité. Des gardes armés s'assurent que les hôtes peuvent commercer en toute quiétude et trouver le repos dont ils ont fort besoin. Cette condition est indispensable pour perpétuer les échanges marchands.
Au pied des portes, Timur fils de Abir, né à Baba Ali près de Kashgar, montre patte blanche. Il est déjà bien tard . Les caravanes sont arrivées depuis longtemps. Timur est épuisé.
La lourde porte en bois ciselée d'étoiles et certie de métal s'ouvre devant lui. A l'intérieur, les hommes s'afférent. Dans les alcôves, les marchands offrent leurs précieux trésors en échange d'autres biens qu'ils pourront revendre ailleurs. A l'étage, d'autres ont trouvé le sommeil, harassés par un long voyage. Il se serrent, couchés sur d'épais tapis. La nuit est froide dans le désert à cette heure.
La lourde porte en bois ciselée d'étoiles et certie de métal s'ouvre devant lui. A l'intérieur, les hommes s'afférent. Dans les alcôves, les marchands offrent leurs précieux trésors en échange d'autres biens qu'ils pourront revendre ailleurs. A l'étage, d'autres ont trouvé le sommeil, harassés par un long voyage. Il se serrent, couchés sur d'épais tapis. La nuit est froide dans le désert à cette heure.
Timur conduit son cheval à l'étable. Il y en a une de chaque côté du caravansérail. Les bêtes y trouvent de l'eau et du foin. Elles doivent de reposer pour affronter une nouvelle journée. Il est également possible, si on en paie le prix, de changer sa monture pour une meilleure. Ceux qui veulent aller vite et qui en ont les moyens s'offrent ce service.
Pour l'heure, Timur se dirige vers les cuisines. Pour quelques Tomans, il peut de rassasier de riz et fruits secs. Il y a aussi un feu, sur lequel grillent des Kebab, ces brochettes d'agneau ou de boeuf dont les marchands raffolent.
C'est l'heure du thé. Massoumeh nous apporte des tasses et du sucre. Je relevé la tête et sort de mes songes. La tête dans les étoiles, je ne sais pas qui de Timur ou de moi rêvera le plus longtemps de cette journée et de toutes celles qui nous attendent encore, quelque part sur les Routes de la Soie...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire