Un voyage en Iran c'est avant tout un voyage vers l'autre. La gentillesse des habitants, leur chaleur et leur bienveillance viennent chambouler bon nombre de nos référentiels.
En cette seule première journée de voyage, nous avions arrêté le temps de pas moins de 7 personnes ou familles.
Ali, cambiste a Téhéran, nous évoque, dans un français impeccable teinté d'accents québécois sa vie parisienne lorsqu'il étudiait aux Arts et Métiers, puis son séjour canadien. Il nous parle des merveilles de Kashan et nous note ses meilleures adresses.
Il y a également le petit groupe d'ado qui arrêta ses palabres pour nous indiquer le chemin, les deux jeunes femmes du métro dont l'une me donnera son superbe Coran en me demandant de méditer sur tout ce que Dieu peut apporter aux Hommes. A peine sortie du métro, notre route croise celle d'un jeune ingénieur en sécurité informatique. Il a étudié a Yazd et a visite son pays sous toutes les coutures. Il nous guide jusqu'à la gare routière. Pendant plus d'une heure, il a arrêté la pendule de sa journée. Nous avons longuement discuté, a l'ombre sur un banc. Il nous a dit a quel point il est important que des gens comme nous aimions son pays, qui souffre d'une telle image en dehors de ses frontières. Après avoir probablement raté un bus ou deux, nous sommes montées a bord. Direction Kashan.
Ali, cambiste a Téhéran, nous évoque, dans un français impeccable teinté d'accents québécois sa vie parisienne lorsqu'il étudiait aux Arts et Métiers, puis son séjour canadien. Il nous parle des merveilles de Kashan et nous note ses meilleures adresses.
Il y a également le petit groupe d'ado qui arrêta ses palabres pour nous indiquer le chemin, les deux jeunes femmes du métro dont l'une me donnera son superbe Coran en me demandant de méditer sur tout ce que Dieu peut apporter aux Hommes. A peine sortie du métro, notre route croise celle d'un jeune ingénieur en sécurité informatique. Il a étudié a Yazd et a visite son pays sous toutes les coutures. Il nous guide jusqu'à la gare routière. Pendant plus d'une heure, il a arrêté la pendule de sa journée. Nous avons longuement discuté, a l'ombre sur un banc. Il nous a dit a quel point il est important que des gens comme nous aimions son pays, qui souffre d'une telle image en dehors de ses frontières. Après avoir probablement raté un bus ou deux, nous sommes montées a bord. Direction Kashan.
La suite allait s'inscrire dans la famille d'Ali et Massoumeh. Immersion dans une famille iranienne. Se laisser porter par un autre mode de vie, par le rythme de nos hôtes. Accepter de ne pas comprendre, de ne pas se comprendre. Apprendre que le silence n'est pas angoisse, qu'il est normal.
Cette fois, pas de guide de voyage. Pas de Lonely Planet ou du Guide du Routard. Pas de filet auquel se rattacher, pas de carcan qui nous emprisonne dans ses lignes trop bien rédigées. Se laisser porter par les lignes que l'autre veux nous faire suivre. Le tout en toute quiétude. Et lâcher prise. Ne rien planifier, rien réserver. Laisser voguer l'itinéraire en fonction des rencontres et des envies. Flâner et prendre son temps dans les villes que nous explorons. Sans plan. Voyager.
Kashan. Rayé, l'itinéraire imprimé par Justine. Évincée, la ville de Yazd, au profit de quelques jours supplémentaires a Kashan, auprès de Massoumeh et son mari. Nous leur avons remis les clefs de notre séjour dans leur ville. Nous avons évoqué une nuit dans le désert, une visite des jardins, des maisons historiques... Nous les suivons. Et nous verrons.
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