Notre égrainage du chapelet
des capitales baltes touche à sa fin. Une belle escapade dans ces contrées
méconnues.
Rétrospective.
Gdansk, perle de la Baltique.
Elle m'a charmé par sa délicate architecture et son histoire tourmentée.
Comment rester insensible à la beauté du château de Malbork, l'un des plus
grand du monde? Comment ne pas succomber
aux rues médiévales bercées d'immeubles uniques et rivalisant de beauté ? Et
puis ce goût insatiable de liberté qui l'anime...
Cap sur Kaunas, cité sans
intérêt, sauf celui de démarrer notre épopée en autostop.
Vilnius, elle a le charme
d'une capitale qui n'y ressemble pas. Des rues qui se succèdent, sans néon ni
escalade m'as-tu-vu. Elle a le charme discret d'une cité de province. Pourtant,
sa gastronomie avant gardiste est d'une qualité rare. Pour un budget
dérisoire... À quelques kilomètres de là, le château de Trakai, perché sur un
îlot au milieu d'un lac aux eaux cristallines. Nous voilà embarquées pour ma
première virée en pédalo!
Riga, mon coup de coeur. Sa
vieille ville est moins charmante de Vilnius, mais sa richesse est ailleurs. Ce
quartier Art Nouveau est de toute beauté. Mon regard s'accroche aux balustres,
aux corniches finement ouvragées, à l'asymétrie des pignons. Nous mettons également des mots sur
les maux, face à l'horreur de la réalité soviétique. Toutes les ex républiques
de l'Union étaient concernées, c'est pourtant ici que nous prenons notre piqure
de rappel. Douloureusement.
Tallinn, ou le règne du
Pancho. Il pleut averse. Kway et Pancho sont les rois du défilé des touristes.
La ville a un charme fou. De quoi y passer trois jours, si seulement le temps
s'y prêtait. De café en boutique, nous tentons de rester au sec, avant de
rebrousser chemin. Nous sommes vaincues, trempées et grelottantes. La ville
médiévale à pourtant beaucoup à offrir. C'est le terminus de notre épopée en
autostop.
Nous saurons dans un ferry à
destination de la Finlande voisine. Les voyageurs affluent, chargés de caisses
d'alcool. Des provisions pour faire face au différentiel de coût de la vie. 3
heures de traversée plus tard, nous voilà dans notre dernière capitale.
Helsinki nous surprend par sa richesse, alors même que nous n'en n'attendions
rien. Nous aurions apprécié y rester une journée supplémentaire pour explorer quelques-unes
des 300 îles environnantes. Côté climat, les choses empirent. Les averses sont
encore plus drues et les éclaircies encore plus courtes.
Au terme de cette ultime
journée de visite, voilà le retour à Paris.
Ainsi s'achève cette parenthèse
sur les rives de la Baltique.
Pour ceux qui voudraient
tenter l'aventure :
- durée idéale : une semaine
à dix jours pour les 3 pays baltes
- moyen de transport :
définitivement en bus (pas forcément en autostop! À vous de voir...). Les
liaisons sont très régulières et peu onéreuses, alors même que le stationnement
et la location des véhicules des hors de prix
- idéalement, atterrir à
Vilnius et repartir de Tallinn (dans ce sens-là pour un meilleur effet
"Waouh"). Vols low cost très abordables (des 100€ l'a/r)
- budget : à partir de
40€/jour en moyenne, sachant que les prix gonflent à mesure qu'on monte vers le
nord
- Monnaie : l'Euro
- Langues : l'anglais
partout, le russe sinon
- le + : un paradis pour les
amateurs de bière. Pour les autres, j'ai testé les limonades, un vrai délice !
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