Découvrir le Caire, ne serait-ce que quelques jours, réserve son lot de bonnes et de mauvaises surprises. L'incroyable passé de l'Egypte Antique, ses trésors préservés, ne doivent pas occulter la période de troubles que traverse le pays. Il n'y a plus ni touristes, ni devise,s ni médicaments, ni eau potable ni même pétrole. Effarant (et effrayant). L'islamisation est galopante et la Banque Centrale est sous perfusion qatarie. Le vendredi soir, lorsque la place El-Tahrir s'enflamme, après deux mois d'accalmie, les débordements peuvent être imminents. Pas de prise de risque inutile, mais tout le temps cet étrange sentiment de plongée dans les ténèbres.
Misère sociale tant qu'économique. Alors qu'en Inde on repart presque quiet en imaginant que les enfants des rues auront un avenir meilleur que celui de leurs parents, ici on se demande quel sens prendra le mot "futur"...
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