Chercheurs de trésors, amateurs de crapahutages et autres vadrouilles au milieu de nulle part, ce pays est fait pour vous!
Un dimanche de novembre, en route pour Abiverd (en vrai, ce n'est pas là qu'on voulait aller, mais bon, on l'a trouvé quand même!...).
La ville Abiverd est une de huit réserves
naturelles historiques du Turkménistan, à côté de Nissa et Merv dont j'ai déjà parlé.
Dans l'antiquité
Abiverd, la cité bouillonne et rayonne dans toute la région. Elle est citée dans les ouvrages de l'époque comme «… la ville avec la terre fertile et les récoltes
abondantes, célèbre par le marché pompeux et la mosquée». À cette
époque-là Abiverde se représentait la forteresse inabordable sauvant
des citadins des incursions des nomades. La forteresse avait les seules
portes du sud-ouest. Au-dedans, au centre, il y avait un bâtiment de la
mosquée, érigé au début du XVème s., non loin d'elle s'installait la
place.
Aujourd'hui encore on distingue les remparts et les avenues, rectilignes, de cette cité bien ordonnée.
Mais la cité va subir un sort tragique. Elle fût longtemps la "pomme de discorde" entre de divers khalifes arabes. Elle a été gouverné par des dynasties fortes puis, au XIIème s. Abiverd est tombé sous l'invasion des Mongols. Ils rasèrent la ville qui ne se releva jamais...
Après cette visite hivernale, nous somme retourné à Abiverd, par un rayonnant dimanche d'avril. Le printemps a pris place, les cocquelicots et les bleuets ont fleuris.
Et.. les tortues sortent en famille! Quelle surprise de croiser cet animal à carapace à l'état sauvage au milieu de nulle part!
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