dimanche 11 novembre 2012

Buze d'un jour... buze toujours!

Sous la pression de mes plus fidèles lecteurs, j'ouvre une série d'articles sur mes vadrouilles françaises.

Escapade n°1: Cap sur Coutances, en Normandie, pour un week end entre buzes en bord de mer...
Deux frapa-dingues décident de faire trempette un 11 Novembre dans la Manche...
Résultats: petons gelés, pnemonie en incubation (à vérifier!) et bonnes tranches de rire!

Nos pieds ailleurs...

Deux exemplaires de buzes en tenue balnéaire

 









 

samedi 20 octobre 2012

Cap sur le Grand Sud Marocain

Maroc secret, Maroc en dehors des sentiers battus. Bienvenue dans le Grand Sud. ici, le tourisme est bien moins orchestré. L'étranger, Guide du Routard à la main, se fait rare...

Cap sur le Sud. Tiznit, Mirleft, Sidi Ifni puis Taroudant. 4 villes, 4 jours... Le rythme est plus soutenu, les escales sont moins longues. Il faut dire aussi que les villes sont moins envoûtantes. Le paysage se suffit à lui-même.
Voyage moins confortable, plus chaotique  Bus, panne de bus, re-bus. Taxis collectifs. Le compteur de la voiture touchera bien tôt ses dernières limites. La voiture frôle le million de kilomètres. garantie constructeur à 5 places assises, ici nous sommes 7! 2 passagers sur le siège avant, 4 sur la banquette arrière. Pas de photos, mais le coeur y était!

969 761 km...
Il fait chaud, mais l'air du large rend l'atmosphère plus respirable.
Nous avons quitté Essaouira à regret, pour monter, tôt le matin, dans un bus qui devrait nous conduire à Taroudant. Panne d'essence à la sortie de la ville. L'envie nous prend de rester flâner plus encore dans dans celle qui nous a tant séduit. Et puis l'envie de mer nous poursuit. Nous arrivons à la gare routière d'Agadir, à mi-chemin de notre destination  Changement de route, direction Mirleft ou Sidi Ifni, plus loin mais qu'importe. Nous voulons voir la mer. La lenteur du bus n'a d'égal que la chaleur qui y règne. L'atmosphère est suffocante, la route sinueuse. Cocktail idéal pour le mal des transports!

Pause casse-croûte, dernier village avant d'affronter des territoires arides, hostiles. L'heure tourne, notre lassitude se fait sentir. Mirleft sera notre destination. Le soleil décline dangereusement et nous risquons de rater le coucher du soleil, celui qui nous motive depuis 8h ce matin. Une journée de transport pour un coucher de soleil sans mer et au milieu de nulle part... Mémorable!


Après 8h de bus... Tout ça pour ça... exténuées...

Au milieu de rien...

Le lendemain, en route pour Sidi Ifni. Cette cité semble sortie de nulle part. On y entre par une large avenue bordée de palmier, au bitume impeccable. Le Turkménistan pourrait la jalouser tellement la ressemblance est frappante. Ancien comptoir espagnol, la cité ne sortira de sa torpeur qu'au soir venu.

Quelques sardines grillées en guise de déjeuner et déjà il est l'heure de quitter cet Eden du bout du monde...
En chemin, nous faisons halte sur une plage, anomalie géologique curieuse et intrigante, au nom imprononçable.









Puis nous faisons de nouveau route vers le nord. Tiznit ne nous charme pas, mais nous compensons par une halte agréable à Taroudant. Calme et prospère, la cité et ses remparts nous comblent. Il fait chaud, dernière journée au Maroc.

Tiznit




Taroudant

Souks

Tours et fortifications




Vue sur l'Atlas


Nous ferons ensuite une rapide halte à Agadir, sans grand intérêt. Une courte nuit dans un hôtel pouilleux et nous rejoindrons Paris...

Merci à Mounia pour ses recommandations de voyage!

jeudi 11 octobre 2012

Essaouira, l'appel du large

L’appel du sud se fait sentir alors même que la grisaille de l’automne tombe doucement sur Paris.
L’histoire d’Essaouira commence au XIVèm siècle, lorsque les marins portugais transforment la cité en un important comptoir commercial. En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah décide d'installer à Essaouira sa base navale, d'où les corsaires iront punir les habitants d'Agadir en révolte contre son autorité. Il fait appel à Théodore Cornut, un architecte français à la solde des Britanniques de Gibraltar. Le sultan le reçoit avec tous les honneurs dus à un grand artiste et lui confie la réalisation de la nouvelle ville « au milieu du sable et du vent, là où il n'y avait rien ». Cornut l'Avignonnais, disciple de Vauban travailla trois ans à édifier le port et la kasbah. Mais le sultan remercie le français sans ménagement, lui reprochant d’être trop cher et à la botte des anglais !





 Envoûtante Essaouira… La belle pousse à la paresse. Il fait bon languir dans ses ruelles et s’arrêter, quelques instants, pour voir le soleil décliner. Le corset de murailles qui l’entoure fait barrière à l’océan. Plus loin, le port et la criée. Des myriades de petites embarcations mouillent dans la rade. Les chaluts et autres sardiniers viennent déverser les tonnes de poissons qui seront ensuite exportées vers Agadir puis vers l’Europe. La course contre le montre est lancée, la glace fera le reste. Sur le port, les petits pêcheurs exposent leurs prises à la vue des passants, acheteurs ou badauds. Congres, dorades, rougets, quelques requins et des murènes (oh surprise !) vêtues de leur tenue léopard….









A 180 kilomètres de Marrakech, au bout d’une ligne droite souvent aride en direction de l’océan Atlantique, elle apparaît tout d’un coup en contrebas. Elle semble bâtie sur une presqu’île rocheuse, coupée du temps et du monde. Seule face à la mer, elle soumise à ces rouleaux qui viennent sans cesse la caresser ou la gifler. La Médina, blanche et solide, émerge derrière ses remparts. 



En ce matin d’octobre, le soleil réchauffe doucement les maisons de chaux blanche et les volets bleus. La ville sort de sa torpeur, mais ne s’animera pleinement qu’en fin d’après midi, comme ses consœurs méridionales. Le tourisme fait son œuvre et les commerçants s’activent pour leurs vendre mille merveilles. On se perd dans les dédales de ruelles, qui mènent toujours, presque malgré eux, sur les deux axes principaux qui sillonnent la ville. Sur les hauteurs de la cité, le long de la muraille qui les séparent de l’océan, les maisons arborent de superbes portes sculptées, peintes ou recouvertes de zelliges étourdissants. Nous voilà loin du brouhaha, loin de la foule. A quelques encablures de là, une porte entrouverte laisse découvrir une cour intérieure, un havre de paix, un riad.




Au crépuscule, on accourt pour voir le soleil se coucher au travers des remparts. Demain, il en fera autant, c’est ainsi depuis une éternité et rien ne semble vraiment avoir bougé. Il y a pourtant tant de mystères. Si les pierres pouvaient parler, elles seraient sûrement loquaces…





Marrakech, le charme n'opère toujours pas...

Un an après, me voilà de retour dans la vrombissante Marrakech. le charme peine à opérer.
Une visite à la Medersa Ben Youssef suffirait presque à me réconcilier avec cette oppressante cité, paradis artificiel de touristes en mal de dépaysement...

Medersa Ben Youssef

Bienvenue chez moi



Des histoires de tapis...


Un voyage entre Marine...

Jardins Majorelle, une pure merveille...